Description
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Les services concernent un projet de rénovation du bâtiment de l’Union et de ses abords en une Maison rurale fonctionnelle et polyvalente qui pourra accueillir des activités de loisirs, culturelles et associatives telles que spectacles, expositions, mariages, soupers des associations, marchés des producteurs locaux, etc. La rénovation englobe la mise en conformité du bâtiment et son assainissement général. Inauguré en 1909 en vue d’accueillir les différents clubs et associations de la commune, le bâtiment de l’Union, situé en face de la place Théodore Douffet, est actuellement inexploité car il présente un état sanitaire inquiétant. Seule la fonction de café, habituellement gérée par un tenancier indépendant mais actuellement à l’arrêt, existe depuis la création du bâtiment et perdurera après sa rénovation. Il s’agit d’un bâtiment ayant une surface-plancher totale actuelle d’environ 1160m² nets (280m² au sous-sol, 755m² au rez-de-chaussée et 125m² au premier étage), soit +/- 1450m² bruts, qui dispose d'un volume principal dont les façades, les toitures et la salle de spectacle sont classées depuis 2001 et d'une annexe latérale au rez-de-chaussée. La salle de spectacle est l’une des plus belles de la région (grands espaces, balcons travaillés, plafond, etc.) mais est fermée au public depuis 2019 pour des raisons de salubrité et de sécurité. Outre les nécessaires mise aux normes, rénovation sanitaire et énergétique du bâtiment, les enjeux du projet reposent sur la mise en valeur des éléments patrimoniaux et le développement du potentiel de l’infrastructure de façon à comprendre une grande salle répondant aux besoins actuels, des loges avec sanitaires, des zones d’accueil du public (vestiaires, rangements, bar et cuisine, sanitaires), un espace « café », un espace bureau partagé et des petites salles polyvalentes, entre autres. Ce programme des besoins devra cependant être affiné au stade « Réalisation du diagnostic préalable » (Tranche 0) via un processus participatif à mener par l’auteur.e de projet avec les différents acteurs culturels locaux. De surcroît, afin que le bâtiment soit plus accessible et s’inscrive pleinement dans la dynamique villageoise, l’aménagement des abords sera également réalisé pour gérer efficacement les différents accès au site, créer un lien avec la place Théodore Douffet, récemment rénovée, et développer les potentialités du reste des espaces extérieurs afin que cette nouvelle infrastructure culturelle puisse également proposer des activités en plein air. Attention : Certaines parties du bâtiment étant classées, le présent projet fera l’objet d’une procédure de patrimoine. Par ailleurs, les travaux feront l’objet de différentes subventions octroyées entre autres par la Direction du Développement rural et le programme UREBA du Service Public de Wallonie (SPW) et l’Agence Wallonne du Patrimoine (AWAP). De manière générale, l’attention des soumissionnaires est attirée sur les objectifs, contraintes et autres implications liées à ces demandes de subvention et à la procédure patrimoine (budget, suivi, etc.) qui sont détaillés au fil du Cahier des charges.
Principales caractéristiques de la procédure
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Le présent marché d’auteur.e de projet est spécifique en raison des contraintes de délais liées à la subvention PCDR, de la nature du programme (équipement de type générique) liée à l’absence actuelle d’utilisateurs, du type d’intervention visé, de l’état actuel de l’infrastructure, de la pluralité des parties prenantes du projet dont parfois les objectifs diffèrent et des contraintes spécifiques du projet de rénovation et d’aménagement de la salle de l’Union en maison rurale (procédure patrimoine, nécessité d’intégrer un processus participatif, etc.). Pour toutes ces raisons cumulées, le marché ne fait exceptionnellement pas l’objet d’une procédure concurrentielle avec négociation, telle qu’en général préconisée par la Cellule architecture, mais bien d’une procédure ouverte. Celle-ci se déroule donc en un temps et implique le dépôt des offres en réponse directe à l’avis de marché. Les offres demandées ont, en ce sens, été calibrées pour assurer l'équilibre entre l'investissement du soumissionnaire et les besoins de l’adjudicateur pour désigner l’auteur.e de projet.